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"Atout Famille", par Jacques Bichot
Les familles ne sont pas parfaites, les séparations sont nombreuses, et pourtant la famille est au hit-parade des sondages. Revue de détail par Jacques Bichot, Professeur des Universités, et Denis Lensel.
Nos contemporains comptent sur elle plus que sur toute autre institution. Ils voient en elle la formule qui conduit à l'épanouissement des personnes et au bonheur. Elle est leur idéal, la plus importante de leurs raisons de vivre. Se leurreraient-ils ? Non. Examiner le rôle joué par la famille, d'abord vis-à-vis de ses membres, puis au sein de la société globale, montre que nos contemporains ont raison.
La famille joue un rôle très positif pour les personnes, que ce soit au niveau matériel, pour leur vie affective et sexuelle, pour leur entrée dans l'univers de la confiance partagée et de la bienveillance réciproque, pour le développement des enfants, pour le sens à donner à la vie en général et au travail en particulier. Les disfonctionnements familiaux eux-mêmes, par la gravité de leurs conséquences, montrent quel atout la vie de famille est pour ceux qui la vivent. Ayant manifesté sa capacité d'adaptation aux changements, la famille est en quelque sorte toujours prête à servir à l'épanouissement des personnes.
Ce faisant, elle tient une place essentielle dans la société. La République, la religion, l'école, la presse, ont perdu beaucoup de leur pouvoir intégrateur ; le tissu social a désormais la famille et l'entreprise pour fils de trame. La structure en réseau que la famille a su construire convient bien à un monde où la hiérarchie ne fait plus recette. Si elle a pu jadis être oppressive, la famille est aujourd'hui un merveilleux instrument de liberté ; associant ouverture au changement et respect de ce qui est bon dans la tradition, la famille crée des conditions favorables à l'innovation ; elle détient une position centrale dans le fonctionnement de l'économie, comme unité de consommation, mais plus encore comme productrice du facteur de production le plus important, l'homme ; en assurant le renouvellement des générations, elle est la base même de nos retraites dites « par répartition » ; elle et les organismes de protection sociale se répartissent les rôles pour rendre notre société solidaire.
Certes, les familles ne répondent pas toujours à l'espoir que les hommes mettent en elles. Leurs faiblesses sont bien réelles. Mais, si on la compare aux autres institutions, la famille ne se débrouille pas mal du tout ! On comprend que nos contemporains lui soient tellement attachés : elle est de fait la plus belle et la plus utile invention de l'espèce humaine. Un formidable atout au service des personnes et de la société. »
Presses de la Renaissance, avril 2007, 292 p.,
en collaboration avec Denis Lensel.
La famille joue un rôle très positif pour les personnes, que ce soit au niveau matériel, pour leur vie affective et sexuelle, pour leur entrée dans l'univers de la confiance partagée et de la bienveillance réciproque, pour le développement des enfants, pour le sens à donner à la vie en général et au travail en particulier. Les disfonctionnements familiaux eux-mêmes, par la gravité de leurs conséquences, montrent quel atout la vie de famille est pour ceux qui la vivent. Ayant manifesté sa capacité d'adaptation aux changements, la famille est en quelque sorte toujours prête à servir à l'épanouissement des personnes.
Ce faisant, elle tient une place essentielle dans la société. La République, la religion, l'école, la presse, ont perdu beaucoup de leur pouvoir intégrateur ; le tissu social a désormais la famille et l'entreprise pour fils de trame. La structure en réseau que la famille a su construire convient bien à un monde où la hiérarchie ne fait plus recette. Si elle a pu jadis être oppressive, la famille est aujourd'hui un merveilleux instrument de liberté ; associant ouverture au changement et respect de ce qui est bon dans la tradition, la famille crée des conditions favorables à l'innovation ; elle détient une position centrale dans le fonctionnement de l'économie, comme unité de consommation, mais plus encore comme productrice du facteur de production le plus important, l'homme ; en assurant le renouvellement des générations, elle est la base même de nos retraites dites « par répartition » ; elle et les organismes de protection sociale se répartissent les rôles pour rendre notre société solidaire.
Certes, les familles ne répondent pas toujours à l'espoir que les hommes mettent en elles. Leurs faiblesses sont bien réelles. Mais, si on la compare aux autres institutions, la famille ne se débrouille pas mal du tout ! On comprend que nos contemporains lui soient tellement attachés : elle est de fait la plus belle et la plus utile invention de l'espèce humaine. Un formidable atout au service des personnes et de la société. »
Presses de la Renaissance, avril 2007, 292 p.,
en collaboration avec Denis Lensel.
Jacques Bichot vient également de publier
"Que faire des régimes spéciaux de retraite" /Sociétal/ n° 55 (1er trimestre 2007), p. 106-115, en collaboration avec Michel Brulé
"France : l'inflation législative et réglementaire" /Futuribles/ n° 330, mai 2007, p. 5-23
"Le risque responsabilité civile du gynécologue obstétricien : problèmes et solutions", /Revue de Droit sanitaire et social/, janvier-Février 2007, p. 96-103