Exposition | Sans titre

 
 

"L'atelier est ouvert à tous les étudiants qui souhaitent développer une pratique artistique. Sous la forme d'un projet personnel, généralement en résonance avec la programmation artistique et culturelle de l'Université, chacun peut donner naissance et forme à sa propre réflexion. Ce n'est pas une méthode figée, ni permanente. C'est définir avec chacun ses enjeux propres, c'est identifier les obstacles. Le champ des possibles est très vaste : dessin, peinture, volume, photographies, collages... autant de techniques que de sensibilités différentes.

Une des finalités de l'atelier est la création et la participation à une exposition. C'est l'occasion en fin d'année de donner à voir son travail et de réfléchir aussi sur le mode d'exposition. Un grand intérêt est en effet porté à la scénographie, la mise en scène étant collective.

L'atelier est également rythmé et ponctué de temps de natures variées; réflexions personnelles ou collectives, pratique, verbalisation, rencontres, temps privilégiés avec les artistes... L'atelier est surtout un lieu d'expression et de partage d'idées. Le dialogue, l'écoute et l'entraide permettent la confiance en soi, la responsabilité partagée et l’autodiscipline. Débutants comme expérimentés cohabitent au sein de l'atelier. L'année se présente comme une aventure collective où chacun est acteur. Les notions de plaisir et de convivialité restent au cœur des séances de travail, en autonomie ou par petits groupes, qui se terminent par une discussion collective sur les travaux de chacun : l'autocritique et les remarques du groupe sont constructives.

Nous apportons également beaucoup d'importance à la notion d'image. Appréhender l'image et apprendre à la lire, par la prise de conscience que l'image fait partie de notre quotidien. L'image est partout, tout le temps. Il est indispensable de savoir en déchiffrer les codes. À travers des exemples de diverses natures vus en classe (photos, peintures, images publicitaires, numériques...), on apprend à formuler le message de l'image. C'est une question de langage."