Journée d'études | La poétique de la littérature de jeunesse russe

Contes traditionnels, albums pour les tout-petits, beaux livres illustrés, classiques de la littérature russe… : laissons-nous embarquer par les écrivains et les artistes russes. De Korneï Tchoukovski à Samuil Marchak, sans oublier Vladimir Maïakovski et tant d’autres, avec les dessins d’Ivan Bilibine, de Vladimir Lebedev, ou encore de Nathalie Parain ou d’Hélène Guertik, ils ont réinventé le monde du livre pour enfants.

Au sein de ses collections patrimoniales, la Bibliothèque Diderot conserve un important corpus russe de livres pour la jeunesse. Cet ensemble est composé de publications en langue russe éditées en Russie et à l’étranger, et de publications en langue française éditées en France, où se sont illustrés des auteurs et des artistes venus de Russie. Il a deux origines principales, les fonds Éducation et les fonds slaves.

La « poétique » se définit, au sens moderne du terme, comme « théorie de la création littéraire » ou comme théorie de l’art verbal par rapport aux autres pratiques verbales et aux autres arts . La poétique est, au sens général, l’art de la production des œuvres, une théorie des formes littéraires, des structures de l’œuvre artistique et de ses moyens esthétiques. C’est aussi la théorie d’un art ou d’un genre littéraire. Finalement, c’est le système cohérent d’une époque ou la spécificité artistique d’un auteur. A l’occasion de l’exposition « Littérature de jeunesse russe » organisée par la Bibliothèque Diderot de Lyon, il ne serait pas inintéressant de se pencher sur la question de ce type de littérature, en lui appliquant le concept de la poétique.

Le but de cette journée d’études est de promouvoir la littérature de jeunesse russe auprès des chercheurs non-spécialistes ainsi que du grand public. En arrière-fond de ces questionnements, la Bibliothèque Diderot de Lyon et ses fonds slaves se proposent de mettre en avant le matériau susceptible de les travailler.