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- Manifestations scientifiques,
L’enfant du Temple : Images et imaginaires de Louis XVII en Europe (XVIIIe-XXIe siècles)
Evènement | 1 décembre 2017
de 9h à 17h
Mort en 1795, à l’âge de 10 ans, dans la prison du Temple, Louis XVII n’a jamais régné effectivement sur la France. Si la destinée tragique du fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette continue d’échauffer l’imagination des amateurs de mystères historiques, elle a surtout inspiré de très nombreux artistes en France et dans le reste du monde entre la fin du XVIIIe et le début du XXe siècle.
Aux premières représentations royalistes, qui tentent d’occulter les conditions de détention du jeune prince pour légitimer sa position politique, succèdent, après 1795, les portraits doloristes de l’enfant martyr, victime expiatoire de la folie politique des adultes.
Tout en restant un sujet privilégié de l’iconographie contre-révolutionnaire, le sujet inspire de nombreux peintres romantiques attirés avant tout par la dimension spectaculaire de ce huis-clos carcéral. Dans toute l’Europe, des artistes peignent, gravent et sculptent la captivité de Louis XVII, érigée en archétype pictural de l’innocence corrompue. Les débats qui accompagnent l’exposition contrariée du Capet lève-toi ! (1837) d’Émile Mascré, pièce maîtresse de cette production, témoignent de la puissance évocatrice de cette scène, que d’aucuns continuent de juger traumatisante.
Au moment du centenaire de la Révolution, en 1889, la représentation de Louis XVII en prison ne fait plus peur à la IIIe République et devient un lieu commun iconographique de l’histoire de France. Morceau de choix pour le genre du « grand-guignol », la scène devient un incontournable du musée Grévin, tandis que pièces de théâtre et films viennent animer les souffrances du jeune captif sous les yeux d’un public pour lequel ces images sont devenues très familières. Réunissant historiens et historiens d’art, cette journée entend reconstituer les différentes étapes de la constitution de cet archétype iconographique, des premières images produites sous la Révolution à l’entrée dans la culture de masse à l’aube du XXe siècle.
Pour plus d'informations, téléchargez le programme de cette journée d'études.
Tout en restant un sujet privilégié de l’iconographie contre-révolutionnaire, le sujet inspire de nombreux peintres romantiques attirés avant tout par la dimension spectaculaire de ce huis-clos carcéral. Dans toute l’Europe, des artistes peignent, gravent et sculptent la captivité de Louis XVII, érigée en archétype pictural de l’innocence corrompue. Les débats qui accompagnent l’exposition contrariée du Capet lève-toi ! (1837) d’Émile Mascré, pièce maîtresse de cette production, témoignent de la puissance évocatrice de cette scène, que d’aucuns continuent de juger traumatisante.
Au moment du centenaire de la Révolution, en 1889, la représentation de Louis XVII en prison ne fait plus peur à la IIIe République et devient un lieu commun iconographique de l’histoire de France. Morceau de choix pour le genre du « grand-guignol », la scène devient un incontournable du musée Grévin, tandis que pièces de théâtre et films viennent animer les souffrances du jeune captif sous les yeux d’un public pour lequel ces images sont devenues très familières. Réunissant historiens et historiens d’art, cette journée entend reconstituer les différentes étapes de la constitution de cet archétype iconographique, des premières images produites sous la Révolution à l’entrée dans la culture de masse à l’aube du XXe siècle.
Pour plus d'informations, téléchargez le programme de cette journée d'études.
INFOS PRATIQUES
Lieu(x)
Salle 310, Maison internationale des langues et des cultures (MILC)
35 rue Raulin, Lyon 7e
35 rue Raulin, Lyon 7e
Contact
Paul CHOPELIN
paul.chopelin@univ-lyon3.fr
Colloque / Séminaire
ThématiqueManifestations scientifiques
Partenaires
Nombre de places limitées. Inscription gratuite : paul.chopelin@univ-lyon3.fr ; 04 78 78 71 65
Avec le soutien du LARHRA, de l’université Jean Moulin Lyon 3 et du Musée de la Révolution française (Vizille)
Avec le soutien du LARHRA, de l’université Jean Moulin Lyon 3 et du Musée de la Révolution française (Vizille)
Informations
Le 01 décembre 2017Toute la journée
Salle 310, Maison internationale des langues et des cultures (MILC)
35 rue Raulin, Lyon 7e