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La terre à l’époque romane : exploitations, usages, représentations
Evènement | 17 octobre 2014
Du 17 au 19 octobre, le 24e Colloque international d'art roman d'Issoire regroupera une douzaine d'intervenants spécialistes de la question. Ouvert à tous, il sera l'occasion de réinterroger les diverses dimensions de la terre à l’époque romane, dans leur singularité et leur interdépendance en nourrissant un débat essentiel aux historiens, historiens de l’art et archéologues.
Pour connaître l'ensemble du programme, téléchargez le dossier de presse de l'événement.
D’une manière générale, l’époque romane reste souvent interrogée à travers le prisme des élites, ecclésiastiques et laïques, notamment à travers leurs productions artistiques et monumentales. Les événements et publications scientifiques de ces dernières décennies témoignent d’un engouement toujours vivace pour les monuments prestigieux civils ou religieux et pour les figures d’exception, essentiellement issues du monde des clercs ou de l’aristocratie. Les études relatives aux cadres paysans et au monde de la terre demeurent plus marginales, alors même que cette dimension est une réalité tout aussi importante des XIe et XIIe siècles.
S’agissant d’une société très majoritairement rurale et agraire, la terre constitue en effet un élément majeur dans le monde féodal. Il convient par conséquent de remettre à l’honneur, dans une volonté d’approche globale, les questions de son exploitation, de sa maîtrise et des représentations auxquelles elle donne lieu. Bien sûr, la question des relations aux élites reste cruciale dans la mesure où les sources iconographiques (peintures dans les manuscrits, sculptures, peintures murales, etc.) et textuelles (chartes, notices, documents de gestion seigneuriale, oeuvres littéraires, etc.) émanent le plus souvent de ces acteurs (commanditaires des oeuvres ou auteurs des actes) et des artistes, artisans et rédacteurs oeuvrant dans leur sillage (peintres, sculpteurs, rédacteurs, etc.). Ces sources traduisent une conception particulière témoignant d’héritages et/ou de considérations sociales et culturelles. De ce point de vue, la confrontation avec les données issues de la recherche archéologique, pour le cadre rural, est susceptible de mettre en valeur une vision plus nuancée.
Finalement, l’objectif de ce colloque est bien de réinterroger les diverses dimensions de la terre à l’époque romane, dans leur singularité et leur interdépendance en nourrissant un débat essentiel aux historiens, historiens de l’art et archéologues. Différents aspects de ce vaste sujet pourront alors être envisagés, à la lueur des sources textuelles, de l'iconographie et de l'archéologie, pensées comme des supports d’analyse indépendants ou complémentaires.
Pour connaître l'ensemble du programme, téléchargez le dossier de presse de l'événement.
D’une manière générale, l’époque romane reste souvent interrogée à travers le prisme des élites, ecclésiastiques et laïques, notamment à travers leurs productions artistiques et monumentales. Les événements et publications scientifiques de ces dernières décennies témoignent d’un engouement toujours vivace pour les monuments prestigieux civils ou religieux et pour les figures d’exception, essentiellement issues du monde des clercs ou de l’aristocratie. Les études relatives aux cadres paysans et au monde de la terre demeurent plus marginales, alors même que cette dimension est une réalité tout aussi importante des XIe et XIIe siècles.
S’agissant d’une société très majoritairement rurale et agraire, la terre constitue en effet un élément majeur dans le monde féodal. Il convient par conséquent de remettre à l’honneur, dans une volonté d’approche globale, les questions de son exploitation, de sa maîtrise et des représentations auxquelles elle donne lieu. Bien sûr, la question des relations aux élites reste cruciale dans la mesure où les sources iconographiques (peintures dans les manuscrits, sculptures, peintures murales, etc.) et textuelles (chartes, notices, documents de gestion seigneuriale, oeuvres littéraires, etc.) émanent le plus souvent de ces acteurs (commanditaires des oeuvres ou auteurs des actes) et des artistes, artisans et rédacteurs oeuvrant dans leur sillage (peintres, sculpteurs, rédacteurs, etc.). Ces sources traduisent une conception particulière témoignant d’héritages et/ou de considérations sociales et culturelles. De ce point de vue, la confrontation avec les données issues de la recherche archéologique, pour le cadre rural, est susceptible de mettre en valeur une vision plus nuancée.
Finalement, l’objectif de ce colloque est bien de réinterroger les diverses dimensions de la terre à l’époque romane, dans leur singularité et leur interdépendance en nourrissant un débat essentiel aux historiens, historiens de l’art et archéologues. Différents aspects de ce vaste sujet pourront alors être envisagés, à la lueur des sources textuelles, de l'iconographie et de l'archéologie, pensées comme des supports d’analyse indépendants ou complémentaires.
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