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Marion Sindezingue, nouvelle directrice du Service de médecine préventive et de promotion de la santé
Evènement | 12 septembre 2014
Portrait
Marion Sindezingue, âgée de 30 ans, est médecin de santé publique. Cette jeune diplômée a soutenu sa thèse en décembre 2013 sous la direction d’Handicap International, après 4 années de spécialisation en santé publique.
Elle a complété sa formation par un Master 1 Méthodes en santé publique puis un Master 2 Évaluation en santé - recherche clinique, ainsi que par un diplôme universitaire de psychopathologie infanto-juvénile. Après une première expérience de médecin-chef du Département d’Information Médicale au centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu, elle a préféré rejoindre l’Université Jean Moulin Lyon 3 pour se rapprocher de la médecine de prévention et renouer contact avec le patient.
Depuis le 25 août 2014, Marion Sindezingue est directrice du Service de médecine préventive et de promotion de la santé - SMPPS - où elle partage son temps entre la direction du service et l’activité de consultations. Le service s’appuie sur une infirmière et une assistante administrative à temps plein, ainsi que sur des spécialistes à temps partiel : psychologues, psychiatre, diététicienne, gynécologue et trois médecins. « Le service offre une large palette de consultations aux étudiants. Nous ciblons particulièrement les étudiants en situation de handicap, pour les accompagner dans leur scolarité notamment par l’aménagement des épreuves d’examens, et recevons gratuitement sur rendez-vous tous les étudiants qui le demandent. »
Promotion de la santé
Marion Sindezingue souhaite avant tout promouvoir le SMPPS auprès des étudiants et des enseignants « qui constituent un lien privilégié avec les étudiants ». En plus des actions de vaccination et de prévention déjà existantes – sur le thème du sida, des drogues, de l’alimentation, de l’alcool ou encore du tabac -, elle prévoit d’axer des actions d’information et de prévention sur les problèmes psychologiques - survenant souvent à cet âge et engendrés par le stress - les difficultés socio-économiques, l’éloignement familial… pour « pouvoir repérer au plus tôt les étudiants fragilisés ». Elle désire également développer la visite médicale systématique pour tous les étudiants inscrits en 2e année de licence et favoriser les collaborations avec le service des relations internationales pour proposer des consultations aux étudiants qui partent à l’étranger ainsi qu’aux étudiants internationaux accueillis à l’université.
Crédit photo - ©David Venier - Université Jean Moulin Lyon 3