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Master MCCD : une continuité pédagogique à l’écoute des étudiants

Evènement | 30 mars 2020

 

Le Master 2 Marketing Connecté et Communication Digitale de l’iaelyon s’est rapidement adapté aux circonstances exceptionnelles induites par la pandémie de COVID-19. Le programme en alternance fait intervenir majoritairement des enseignants vacataires, très ouverts aux pratiques d’enseignement à distance. Retour d’expérience avec Sonia Capelli, Responsable pédagogique du Master.

Master MCCD : une continuité pédagogique à l’écoute des étudiants

Premier constat : le rythme de la formation n’est pas bouleversé

Portrait Sonia Capelli Tous les cours pour les semaines à venir sont assurés à distance, excepté le cours de prise de vue et montage vidéo qui sera reporté, mais il sera remplacé par un autre cours durant la période de confinement.

Sonia Capelli, Responsable Pédagogique du Master 2 MCCD


Une adaptation aux publics du Master

La promotion est composée de deux groupes : 25 étudiants en alternance et 10 professionnels en formation continue. Pour les étudiants en alternance, les cours ont déjà repris à distance et en direct sur les créneaux horaires prévus initialement, étant donné qu’ils sont organisés durant la semaine dédiée aux enseignements.
Pour la formation continue, une visioconférence a été organisée avec les participants afin de définir les modalités les plus adaptées à un contexte exceptionnel. « Les professionnels doivent jongler avec trois contraintes, explique Sonia Capelli : leur emploi en télétravail, l’école à distance de leurs enfants, et la formation ! »
 

Les cours en visioconférence, en direct et en rediffusion

La responsable pédagogique a fait le choix de Zoom pour assurer l’enseignement à distance. Accessible sur ordinateur, tablette et téléphone mobile, et par conséquent à tous les étudiants, le logiciel intègre de nombreuses fonctionnalités qui permettent d’animer avec succès les classes virtuelles. « L’enseignant peut expliquer une notion au groupe, les étudiants peuvent intervenir à leur convenance et poser des questions. Les étudiants peuvent exposer leurs travaux ou interagir sur des cas pratiques devant la classe, suscitant de nombreuses interactions », précise Sonia Capelli.
Autres avantage de taille, le cours peut être enregistré. « C’est une option intéressante, notamment pour les participants de formation continue qui ne peuvent suivre le cours en direct dans la journée car ils s’occupent de leurs enfants. Cela leur permet de retrouver en différé non seulement le cours et les supports mais aussi les commentaires et les visuels partagés par la classe », ajoute Sonia Capelli.
Bien entendu, si une souplesse a été instaurée dans le rendu des travaux, les étudiants sont invités à mettre en pratiques les enseignements au plus vite pour ne pas en perdre le bénéfice.
Les modalités d’examen sont encore à l’étude : l’iaelyon ayant opté depuis plusieurs années pour le contrôle continu intégral, des solutions adaptées seront proposées.
 

Retour d’expérience en bref :

  • Les étudiants se sont mobilisés pour continuer à suivre leurs cours à distance pendant le confinement, ce qui démontre une vraie appétence pour les enseignements
  • Les enseignants permanents et vacataires sont impliqués, soucieux de la continuité pédagogique, avec une vraie volonté d’assurer une mission de service public de qualité, même si les contraintes familiales sont fortes. Mais l’apparition inopinée des enfants ou du chat derrière la caméra durant le cours humanise la relation avec les étudiants à l’heure ou la distance physique pourrait la distendre.
  • Les entreprises s’adaptent à ce contexte exceptionnel : la plupart des alternants et participants de formation continue poursuivent leur activité en télétravail, notamment sur les postes de community management et relation client online fortement sollicités avec la crise.
 

Témoignages d’étudiants

Portrait Thibault MCCD Je réalise mon alternance dans le Pôle Programmatique de la régie publicitaire de Prisma Media, qui gère les emplacements publicitaires sur les sites du groupe. Nous avions testé le télétravail durant les mouvements de grève SNCF et RATP de l’automne-hiver, c’est pourquoi il y a eu une anticipation de la part du groupe et donc une adaptation très rapide au nouveau contexte.
Dès le mercredi précédent le confinement, tout était opérationnel pour un fonctionnement à 100% en télétravail. Je suis rentré chez mes parents à Marseille, j’ai eu très rapidement accès à tous les outils et les réunions se déroulent en visioconférence. On a également organisé un apéro-Skype entre collègues jeudi dernier, ça a très bien fonctionné !

Thibault Roux, étudiant en alternance
Programmatic Account Manager, Prisma Media (Paris)
 

Portrait Colleen Je suis passée en télétravail, ce qui demande une adaptation et plus de cadres. Lorsque je suis au bureau en open-space, j’ai une réponse immédiate à mes questions, cela prend un peu plus de temps à distance et c’est moins interactif.
Par ailleurs j’accompagne une nouvelle collaboratrice, recrutée une semaine avant le confinement. J’assure un suivi quotidien par Skype pour la prise en main du poste, et cela m’oblige à expliquer les choses très clairement.
Les cours se passent bien, nous utilisons des plateformes différentes selon les enseignants et il y a parfois des contraintes techniques et les travaux de groupe sont organisés à distance. Ce qui me manque le plus ? Les contacts avec mes collègues et ma classe, même si nous avons un groupe Whasapp pour la promotion, cela ne remplace pas l’humain.

Colleen Moutamalle, étudiante en alternance
Chef de projet e-Commerce, Groupe SEB (Ecully, 69)

Portrait William Kothe J’ai suivi le cours ‘Stratégie Commerciale’ de Régine Vanheems sur Zoom avec l’ensemble de la promotion, soit 35 étudiants en alternance et participants de formation continue. 4 heures d’affilée en ligne c’est sans doute trop long, surtout lorsque l’on télétravaille à temps complet avec des contraintes professionnelles fortes et qu’il faut gérer en parallèle la sphère familiale ! Heureusement le cours est enregistré et donc accessible en différé, l’idéal pour moi étant de pouvoir fractionner les périodes d’apprentissage en sessions de 2 heures.
Ce que je retire de cette expérience : on apprend en faisant et chacun essaie de s’adapter.

William Kothe, professionnel en Formation Continue
Directeur du développement commercial et digital, UCEM (enseignes Monsieur Meuble, Meublena et Crozatier)