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1er baromètre de la différence coopérative créé par l'iaelyon avec le soutien de la FNBP

Evènement | 29 octobre 2019

Les banques coopératives riment avec démocratie, pouvoir du client, territoire et solidarité… mais semblent aussi plus concernées par la satisfaction de leurs clients ! A l’occasion de la semaine "Faites de la Coopération" organisée du 4 au 9 novembre 2019 par les Banques Populaires, la 1ère édition du Baromètre de la différence Coopérative sera présentée. Un outil pour comprendre les dimensions de la différence coopérative et leur importance pour les clients des banques françaises.

Diffcoop
Du 4 au 9 novembre 2019, les Banques Populaires organisent la troisième édition de « Faites de la Coopération » : plusieurs événements se dérouleront tout au long de la semaine pour mettre en avant le modèle coopératif et aborder ses spécificités.
Pour tous les collaborateurs, sociétaires et administrateurs, mais aussi les clients et le grand public, c’est une occasion de mieux connaître les caractéristiques de la gouvernance coopérative, de mieux prendre la mesure de l’engagement sociétal des Banques Populaires sur leur territoire et de réfléchir avec leurs partenaires à l’avenir des coopératives.
 

Le baromètre DIFFCOOP

Lors de cet événement, les chercheurs de la chaire Lyon 3 Coopération - Centre de recherche iaelyon Magellan présenterons les résultats du premier baromètre de suivi de la perception de la différence coopérative par les clients des banques françaises, créé en partenariat avec le fond IDCoopet de la Fédération des Banques Populaires. Visualisez les résultats en bref ou retrouvez les résultats complets sur le site Diffcoop.
 
Selon les chercheurs, la différence coopérative repose sur 4 piliers :
 

Pilier n°1 : La Notoriété

La banque doit être identifiée parmi les banques coopératives pour bénéficier de la différence coopérative aux yeux de ses clients.
Résultats : Le Crédit Mutuel, le Crédit Coopératif et le Crédit Agricole sont les banques les mieux identifiées comme banques coopératives. Globalement les scores sont faibles : les banques coopératives sont peu identifiées comme telles de façon spontanée ».
 

Pilier n°2 : L’image

La banque doit être bien évaluéepar les clients sur des critères clés : le pouvoir donné aux clients, la démocratie, la solidarité, la priorisation d’une logique de long terme, la contribution de la banque à son territoire, la culture satisfaction client, la qualité des services qu’elle apporte et les tarifs qu’elle pratique.
Résultats :
Les banques coopératives sont mieux évaluées que les autres banques sur les dimensions de Pouvoir du client, Solidarité, Orientation Long terme, Territoire et Démocratie.
Les banques coopératives sont mieux évaluées que les autres banques à l’exception des banques en ligne sur la dimension Culture satisfaction.
 

Pilier n°3 : L’unicité

La banque doit être mieux évaluéeque ses concurrentes sur les critères clés.
Résultats :
La capacité des banques coopératives à se distinguer de leurs concurrentes diffère selon les critères considérés.
Le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole et la Banque Populaire se distinguent sur la solidarité.
La démocratie et le pouvoir donnée au client sont des arguments préemptés par le Crédit Mutuel qui fait ainsi la différence avec ses concurrents.
Le Crédit Mutuel et la Banque Populaire font la différence du fait d’une orientation vers le long terme.
Le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel se distinguent par leur capacité à servir les intérêts des territoires sur lesquels ils sont implantés.
 

Pilier n°4 : L’engagement

La banque doit bénéficier du soutien de ses clients : il ne suffit pas d’être unique sur un critère, il faut aussi que ce critère amène les clients à s’engager auprès de leur banque en la recommandant à leur entourage.
Résultats : On distingue quatre catégories de critères
Les Atouts (Qualité du service, culture satisfaction du client) : ces critères sont bien évalués et contribuent fortement à l’engagement des clients.
Les Potentiels (Les tarifs et la solidarité) : ces critères sont relativement moins bien évalués mais ils contribuent fortement à l’engagement des clients.
Les Basiques (soutien au territoire et vision de long terme) : ces critères sont bien évalués mais ils contribuent plus faiblement à l’engagement des clients.
Les Friches (démocratie et pouvoir donné aux clients) : ces critères sont moins bien évalués et ils contribuent plus faiblement à l’engagement des clients.

Le baromètre de la Différence coopérative permet de réaliser de nombreuses comparaisons, par critères, par banque mais aussi par type de cibles (les clients, les sociétaires, les élus ou les collaborateurs…). Il propose des matrices permettant une analyse stratégique du positionnement des banques.
 

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