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Prix de thèse Lyon 3 - Année 2018
Peter Wirtz, Vice-président Recherche de l'Université Jean Moulin Lyon 3, a remis, le 18 décembre 2019, la médaille de l’université ainsi que le Prix de thèse aux trois lauréats, au cours d’une cérémonie placée sous le haut patronage du Président Jacques Comby.
Ce Prix distingue chaque année les docteurs pour leurs travaux, sélectionnés parmi les diplômés de l'année précédente pour leur qualité, leur originalité et leur portée vers le monde socio-économique.
Cette année, l'Université Jean Moulin a choisi de récompenser 3 lauréats : 2 en Droit et 1 en Sciences humaines. Le Vice-Président, Peter Wirtz, leur a adressé toutes ses félicitations pour leur contribution à la recherche de l'établissement.
Photo du haut : Cérémonie de remise du prix de thèse 2018 de l'Université Jean Moulin Lyon 3 avec, de gauche à droite : Colin Reydellet, Pascale Deumier, Cécile Granier, Peter Wirtz, Léa Boichard et Manuel Jobert
© David Venier - Université Jean Moulin Lyon 3
Prix en Droit (2 ex aequo)
Cécile GRANIER pour sa thèse en droit privé intitulée « Les sources du droit financier » soutenue le 17 septembre 2018 sous la direction de Mesdames les Professeures Pascale DEUMIER et Anne Catherine MULLER.
En matière financière, la clé de lecture du système juridique et du droit que constitue la théorie générale des sources n’apparaît pas totalement opérante. Les institutions classiquement identifiées par la présentation traditionnelle des sources du droit au sein des ordres juridiques national et de l’Union européenne – les institutions législatives, exécutives et le juge – ne constituent pas les seules entités participant à la conception de la norme financière. Dans cette configuration, la confrontation de la présentation classique du droit aux circuits de production de la norme financière se révèle nécessaire.
Colin REYDELLET, pour sa thèse en droit international privé intitulée « Corrélations entre conflits de lois et conflits de juridictions en droit international privé des obligations » soutenue le 23 novembre 2018 sous la direction de Monsieur le Professeur Malik LAAZOUZI.
Le droit international privé français tient pour usuel la dissociation entre le conflit de lois et le conflit de juridictions. Cette indépendance entre les deux corps de règles est érigée en principe tant par la doctrine majoritaire que par le droit positif. Selon ce principe, toute forme de corrélation est et doit être réfutée, qu’elle opère au moment de la mise en oeuvre des règles de conflit ou de leur construction. En d’autres termes, ce sont ainsi trois hypothèses qui sont dénoncées : celle de l’applicabilité directe de la lex fori en tant que telle, mais également celles de la compétence du forum legis et du parallélisme des règles de conflit, celles-ci conduisant à une applicabilité indirecte de la lex fori. Or, selon la présente étude, le droit international privé des obligations montre qu’un tel principe n’existe pas et qu’il n’est pas nécessairement opportun.
Prix en Sciences Humaines et Sociales
Léa BOICHARD pour sa thèse en Langues, littératures et civilisations du monde anglophone intitulée « « La poétique du parler populaire dans l’œuvre barrytownienne de Roddy Doyle : étude stylistique de l’oralité et de l’irlandité» soutenue le 4 décembre 2018 sous la direction de Monsieur le Professeur Manuel JOBERT.
Ce travail interroge les relations entre langue écrite et langue orale et les effets de la représentation de l’oralité et du dialecte dans l’écriture littéraire. Plus spécifiquement, il établit un cadre théorique d’analyse stylistique permettant de faire émerger la poétique du parler populaire dans l’œuvre de Barrytown de Roddy Doyle. Cette étude s’articule autour de trois chapitres. Les deux premiers sont à visée théorique, et ont pour objectif de mettre en place les outils stylistiques, linguistiques et littéraires à partir desquels l’étude du corpus est abordée.
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