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Prix de thèse Lyon 3 - Année 2019
Evènement | 3 novembre 2020
A l’issue de la Commission Recherche du 03 novembre 2020, il a été décerné 3 prix aux lauréats de la catégorie "Droit" et "SHS". Compte tenu de la période sanitaire, la cérémonie de remise des prix n'a pu malheureusement se dérouler dans les conditions habituelles.
Ce Prix distingue chaque année les docteurs pour leurs travaux, sélectionnés parmi les diplômés de l'année précédente pour leur qualité, leur originalité et leur portée vers le monde socio-économique.
Cette année, l'Université Jean Moulin a choisi de récompenser 3 lauréats : 2 en Droit et 1 en Sciences humaines. Le Vice-Président, Peter Wirtz leur a adressé toutes ses félicitations pour leur contribution à la recherche de l'établissement.
Prix en Droit (2 ex aequo)
Maxime BARBA pour sa thèse en droit privé intitulée « La langue en droit international privé » soutenue le 8 juillet 2019 sous la direction de Monsieur le Professeur Louis d' AVOUT.
La langue pose de sérieuses difficultés en droit international privé, en perspective contentieuse comme non contentieuse. Dans le cadre du procès civil international, la récente mise en place de nouvelles offres juridictionnelles (la CICAP pour la France, la BIBC pour la Belgique, etc.) démontre l’inadaptation du modèle classique pratiqué en France, articulé autour de l’emploi exclusif de la langue du for (la lingua fori). Un autre régime linguistique est possible, qui réserverait une place plus importante à la langue des plaideurs (la lingua conveniens). Au regard des exigences du procès équitable comme de la compétitivité de la justice étatique française, une telle évolution est sans doute souhaitable. La présente thèse étudie les raisons et les moyens d’une telle (r)évolution en direction de la langue des parties.
Benjamin LECOQ-PUJADE, pour sa thèse en droit public intitulée « La naissance de l’autorité de la représentation nationale en droit constitutionnel français (1789-1794) » soutenue le 22 novembre 2019 sous la direction de Messieurs les Professeurs Philippe BLACHÈR et Stéphane CAPORAL-GRECO.
La question contemporaine de la place et du rôle du Parlement au sein des institutions françaises interroge la nature de l’autorité traditionnellement reconnue à la représentation nationale. Cette recherche a pour objet d’analyser les origines révolutionnaires de ce paradigme du droit constitutionnel français consistant à voir dans l’assemblée des représentants de la Nation, le siège d’une autorité politique trouvant sa source dans l’expression représentative de la volonté générale.
Prix en Sciences Humaines et Sociales
Dimitri Tilloi D'AMBROISI pour sa thèse en Lettres et Civilisations antiques intitulée « « Cuisine et diététique à Rome : IIIe siècle av. J.-C. – IVe siècle ap. J.-C. » soutenue le 8 juillet 2019 sous la direction de Madame la Professeure Bernadette CABOURET.
L’historiographie de l’alimentation dans le monde romain a connu ces dernières années un développement considérable. Parmi la multitude de domaines qu’elle recouvre, la médecine représente un vaste champ à explorer tant les interactions avec le monde des cuisiniers sont importantes. La diététique antique s’intéresse de près au choix des aliments, à leur préparation et aux modalités de leur consommation.
L’héritage d’Hippocrate dans ce domaine est largement repris par Galien ainsi que par d’autres médecins, encyclopédistes et moralistes d’époque impériale.
L’un des enjeux de cette étude est d’abord de définir la meilleure façon de cuisiner et de manger sain pour la médecine, après avoir envisagé les hiérarchies alimentaires de la diététique.
L’héritage d’Hippocrate dans ce domaine est largement repris par Galien ainsi que par d’autres médecins, encyclopédistes et moralistes d’époque impériale.
L’un des enjeux de cette étude est d’abord de définir la meilleure façon de cuisiner et de manger sain pour la médecine, après avoir envisagé les hiérarchies alimentaires de la diététique.